Je me souviens qu’avant 2013, j’étais simplement quelqu’un occupé à survivre, ne prêtant jamais attention aux fêtes. Mais Noël est une fête difficile à ignorer, surtout dans cette ville où la neige est rare et où chaque vitrine est ornée de flocons de neige artificiels.
L’excitation qui n’avait rien à voir avec moi me faisait en réalité me sentir encore plus seul. Cette année-là, alors que je travaillais sur un projet pour un client, je n’oublierai jamais le jour où j’étais affamé et me suis précipité dans le restaurant de ramen japonais à côté de mon entreprise pour manger rapidement un bol de ramen tonkotsu.
Les nouilles fumantes m’ont été apportées par une jeune serveuse qui m’a souhaité “Joyeux Noël”, et c’est à ce moment-là que j’ai réalisé qu’il y avait beaucoup de jeunes gens comme moi, sans Noël. J’ai pris une gorgée du bouillon tonkotsu laiteux, sachant qu’il était fait à partir de poudre de soupe, mais il avait toujours bon goût. Je me suis dit, sarcastiquement, que cela pouvait être considéré comme un Noël blanc, non ? 
Les années ont passé, et progressivement, j’ai eu de plus en plus de gens autour de moi pour passer Noël. Maintenant, j’ai le temps de cuisiner le festin de Noël que je désire, mais dans le calme de la nuit, je me souviens parfois de ce bol de ramen tonkotsu d’il y a des années, solitaire mais blanc et fumant.
Je me cuisine un bol, le bouillon riche et blanc infusé de l’arôme des os de porc, garni d’un œuf mollet, de cartilage braisé et de pousses de bambou. En prenant une gorgée de la soupe, elle me réchauffe au point où mes yeux s’emplissent presque de larmes.
“Cette année, c’est aussi un Noël blanc.”
Ingrédients :
- Ciboule, gingembre, ail
- Poudre de poivre blanc
- Mirin
- Sel
- Cartilage de porc
- Anis étoilé
- Oignon
- Morceaux de ciboule
- Saké
- Sucre en pierre
- Sauce soja japonaise
- Œufs
- Nouilles ramen
- Pousses de bambou braisées
- Lanières d’algue
Préparation :
Bouillon :
- Blanchir les os de porc, puis les placer dans une casserole avec de l’eau froide. Ajouter des nœuds de ciboule, des tranches de gingembre, des gousses d’ail et 1 cuillère à soupe de saké. Porter à ébullition, écumer la mousse et laisser mijoter à feu doux pendant 3-4 heures. Ajouter 1 cuillère à soupe de mirin, un peu de poudre de poivre blanc et une pincée de sel pour assaisonner.
Cartilage de porc braisé :
1.Blanchir 200g de cartilage de porc, le couper en morceaux et le placer dans une casserole. Ajouter de l’eau froide pour couvrir le cartilage, ainsi que 2 anis étoilés, des morceaux d’oignon, des morceaux de ciboule, des gousses d’ail et des tranches de gingembre. Porter à ébullition à feu vif.
2.Ajouter 1 cuillère à soupe de saké et 1 cuillère à soupe de mirin, puis ajouter un peu de sucre en pierre et 2 cuillères à soupe de sauce soja japonaise (ou 1,5 cuillère à soupe de sauce soja légère et 0,5 cuillère à soupe de sauce soja foncée). Laisser mijoter à feu doux jusqu’à ce que le cartilage devienne tendre et savoureux, puis réduire la sauce à feu vif. Retirer du feu et réserver.
Œufs mollets :
1.Porter de l’eau à ébullition, ajouter les œufs et cuire à découvert pendant 6 minutes. Retirer les œufs et les placer dans de l’eau glacée pendant 10 minutes, puis les écaler.
2.Placer les œufs écalés dans une sauce faite de sauce soja japonaise, de mirin et d’eau (ratio 1:1:3) pour les mariner toute la nuit. Couper en deux avant de servir.
Ramen tonkotsu :
Verser 1 litre d’eau dans une casserole et porter à ébullition. Ajouter les nouilles ramen et cuire pendant 3 minutes. Dans un bol de service, verser le bouillon préparé, ajouter les nouilles cuites, puis garnir avec le cartilage de porc braisé, les pousses de bambou braisées, la moitié d’un œuf mollet, quelques lanières de ciboule et des lanières d’algue. Votre ramen tonkotsu est prêt !
