Les chats ont-ils un odorat exceptionnel qui leur permet d’attraper des souris ? Absolument ! Les nez des chats contiennent de nombreux récepteurs qui leur permettent de détecter une grande variété d’odeurs. Mais l’histoire de leur technique de chasse est bien plus complexe. L’odorat des chats n’est qu’un outil parmi d’autres qui font d’eux des chasseurs hors pair. Explorons en détail comment les chats utilisent leurs sens olfactifs aiguisés pour traquer leurs proies.
L’odorat félin : 14 fois plus puissant que l’humain
L’odorat d’un chat est 14 fois plus sensible que celui des humains grâce à environ 70 000 récepteurs olfactifs dans leur nez, contre seulement 20 000 chez l’homme. Cette sensibilité accrue permet aux chats de détecter les odeurs les plus subtiles, comme distinguer l’eau douce de l’eau légèrement salée – une capacité inexistante chez l’humain. Ce sens est crucial pour de nombreux aspects de leur vie : identification de la nourriture, détection de dangers potentiels.
Dès leur naissance, les chatons utilisent leur odorat pour trouver les mamelles maternelles. En grandissant, cette capacité les aide à repérer nourriture, congénères et dangers. Pour la chasse, ce nez performant est essentiel au pistage des proies. 
L’organe de Jacobson : l’arme secrète des félins
L’organe de Jacobson (ou organe voméro-nasal), situé au palais, permet aux chats de “goûter” les odeurs environnantes. Quand un chat entrouvre la bouche après avoir reniflé quelque chose, il utilise cet organe pour amplifier ses perceptions olfactives. Cette particularité anatomique affine leur capacité à détecter des traces odorantes comme celles laissées par une souris.
Outre leur odorat remarquable, les chats mobilisent d’autres sens pour optimiser leur potentiel de chasse.
Ouïe et vision : des alliés indispensables
Les chats possèdent une vision nocturne exceptionnelle, cruciale pour chasser dans l’obscurité. Leur ouïe est tout aussi impressionnante : ils perçoivent les ultrasons émis par les mouvements des rongeurs, inaudibles pour l’homme. Cette acuité auditive leur permet de localiser des proies cachées ou en fuite.
Les moustaches : détecteurs de mouvements
Les vibrisses (moustaches) constituent un outil de chasse capital. Ces poils hypersensibles détectent les infimes variations aériennes provoquées par les déplacements. Une souris furtive n’échappe pas à ce radar naturel, même dans le noir absolu. Combinée à leur vue perçante et leur ouïe fine, cette sensibilité fait des chats des prédateurs redoutables.
Un système de chasse multifonction
Si l’odorat joue un rôle clé, les chats utilisent un arsenal sensoriel complet pour chasser avec efficacité :
- Odorat aiguisé
- Ouïe exceptionnelle
- Perception gustative améliorée (via l’organe de Jacobson)
- Vibrisses ultrasensibles
- Comportement de poursuite instinctif
Ce système sensoriel synergique classe les chats parmi les chasseurs les plus performants du règne animal.
Conclusion : le génie prédateur des félins
En résumé, si l’odorat joue un rôle central dans la chasse féline, c’est la combinaison de leurs sens aiguisés – odorat, vue, ouïe et vibrisses – qui en fait des prédateurs quasi parfaits. Ce dispositif multisensoriel explique leur redoutable efficacité pour traquer rongeurs et petites proies, consolidant leur statut de chasseurs d’élite dans la nature.
