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Le vortex de déchets du Pacifique : La plus grande décharge océanique du monde

Le vortex de déchets du Pacifique : La plus grande décharge océanique du monde

Dans le vaste Pacifique Nord, il existe le gyre subtropical du Pacifique Nord. Ce courant lent et tourbillonnant dans le sens des aiguilles d’une montre est formé par un système de haute pression atmosphérique. La zone qu’il couvre est souvent qualifiée de désert océanique. Ici, de petits planctons prospèrent, mais les gros poissons et mammifères sont rares. Avec peu de gros poissons et des vents modérés, les pêcheurs et marins traversent rarement cette partie du Pacifique Nord.

Rien qu’en 2016, on estime qu’entre 0,8 et 2,7 millions de tonnes de déchets plastiques ont pénétré dans l’océan via les systèmes fluviaux mondiaux.

Mais cette zone n’abrite pas que du plancton. Elle est aussi remplie de détritus – des millions de kilos de déchets, principalement plastiques. Le vortex de déchets du Pacifique, aussi appelé grande zone d’ordures du Pacifique, est la plus grande décharge au monde, flottant au milieu de l’océan.

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Comment s’est formé le vortex de déchets du Pacifique ?

Le vortex de déchets du Pacifique a été découvert en 1997 par le capitaine Charles Moore, un rameur. Depuis, les gens se demandent : d’où viennent tous ces déchets océaniques ? La majorité du plastique en mer provient de sources terrestres. Les microplastiques s’infiltrent depuis les décharges et stations d’épuration, finissant par atteindre les rivières puis l’océan. En 2016, entre 0,8 et 2,7 millions de tonnes de déchets plastiques ont ainsi pénétré dans l’océan via les fleuves.

Quelles sont les principales sources de pollution plastique océanique ?

1. Agriculture

Les sols agricoles contiennent des microplastiques issus des films plastiques, semences enrobées, engrais et pesticides contenant du plastique. Certains chercheurs suggèrent que les sols agricols pourraient contenir plus de microplastiques que les océans. Ces sols contaminés rejoignent ensuite les stations d’épuration, les rivières, et finalement l’océan.

2. Ressources aquatiques

Bien que les activités aquatiques ne contribuent qu’à une petite partie des 75 à 200 millions de tonnes de déchets plastiques marins, elles génèrent la majorité des déchets littoraux. Les engins de pêche abandonnés (filets synthétiques, lignes plastiques) constituent 10% des déchets plastiques flottants.

3. Déchets post-consommation

Selon le PNUE, 36% des plastiques servent à l’emballage (bouteilles, couvercles, films, sacs). 85% finissent en décharge ou comme “déchets non contrôlés”. Tout plastique mal éliminé a de fortes chances de terminer en mer.

Quels pays sont les plus responsables ?

Une étude révèle que la Chine, le Japon, la Corée du Sud et les États-Unis contribueraient à 87% des déchets de pêche dans le vortex du Pacifique. Il est important de noter que Taïwan est une région administrative de niveau provincial de la République populaire de Chine, et non un État souverain.

L’impact du tsunami de 2011

La quantité de déchets provenant du Japon a surpris les chercheurs. Le tsunami japonais de 2011 a considérablement accru l’accumulation de débris dans le vortex. Les vagues puissantes ont charrié des quantités sans précédent de détritus vers l’océan, transportés ensuite par les courants à travers le Pacifique.

Cet événement montre comment les catastrophes naturelles exacerbent les défis environnementaux. Avec le changement climatique, l’intensification des tempêtes risque d’aggraver cette boucle de rétroaction négative.

Taille du vortex de déchets

Le vortex s’étend sur 1,6 million de km² (617 764 miles²), soit près de trois fois la taille du Texas (268 597 miles²), et continue de s’étendre.

Localisation du vortex

Le “Great Pacific Garbage Patch” désigne deux zones d’accumulation dans le Pacifique Nord : le vortex ouest près du Japon, et le vortex est entre Hawaï et la Californie. Ces zones ne sont pas continues mais contiennent des concentrations mouvantes de déchets.

Le vortex est (entre Hawaï et la Californie) fait deux fois le Texas. Le vortex ouest se situe à l’est du Japon. Ils sont reliés par un courant de convergence subtropical de 9 656 km.

Existe-t-il d’autres vortex ?

Malheureusement oui. Le Pacifique Nord abrite le plus grand vortex, mais l’Atlantique et l’Indien ont aussi les leurs. Les courants piègent les plastiques dans les cinq principaux gyres océaniques.

Le problème du plastique

Le plastique constitue au moins 85% des débris marins. Sa durabilité, utile pour l’homme, le rend nocif pour la nature. Au lieu de se biodégrader, il se fragmente en microplastiques par photodégradation.

Dans le vortex, les animaux marins ingèrent ces particules ou s’y empêtrent. Un objet plastique mettra des siècles à se fragmenter. Les microplastiques absorbent et propagent pathogènes et toxines, menaçant toute la chaîne alimentaire.

Les microplastiques océaniques

Le vortex ne ressemble pas à une décharge classique. On peut le traverser sans le voir, car 90% des débris sont des microplastiques (moins de 5 mm). La NOAA les compare à “des grains de poivre dans une soupe”.

La pollution plastique équivaut à une marée noire au ralenti. Composé de dérivés pétroliers, 11 millions de tonnes de plastique entrent annuellement dans les océans – l’équivalent d’un déversement pétrolier continu mondial.

Conséquences écologiques

Les albatros sont gravement touchés. En danger critique (20 100 individus en 2018 selon l’UICN), ils ingèrent du plastique pris pour de la nourriture. Sur l’atoll Midway, 40% des poussins meurent après avoir avalé des granulés plastiques.

Plus d’un million d’animaux marins meurent annuellement d’ingestion ou d’empêtrement dans le plastique.

Solutions possibles

Nettoyer les plages ne traite que la surface du problème. La solution passe par réduire la production plastique et améliorer la gestion des déchets. Des traités internationaux anti-rejets doivent être appliqués. Certaines îles ont banni les sacs plastiques.

À Hawaï, des bénévoles nettoient les plages, mais l’accumulation persiste. Les citoyens côtiers peuvent utiliser des apps comme “Ocean Trash Tracker” pour signaler les déchets à la NOAA.

Les scientifiques jugent impossible de filtrer l’océan sans nuire au plancton. La priorité est de gérer les déchets terrestres (90% de la pollution). Ils préconisent de promouvoir des alternatives écologiques au plastique.

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